samedi 16 juin 2012

Chapitre 1


Californie, Los Angeles.

Samedi, 22 juin.

"Humpfh."

Rachel respira encore une fois à pleins poumons. Elle adorait se sentiment de liberté quand elle faisait se geste. Il était 8 heures du matin, elle n'avait pas su dormir alors elle avait décidé d'aller faire un tour. Le soleil commençait à se lever et le ciel avait une espèce de couleur mauve. Elle ne voulait pas rentrer d'aussi tôt. Hier, son père l'avait annoncé qu'ils partiraient de Los Angeles. Mais pourquoi devait son père accepter se nouveau travail aussi loin de cette ville qu'elle adorait. Oh oui, parce qu'elle adorer cette ville, elle l’adorait tellement qu'elle ne voulait plus jamais la quitter! Elle se souvenait des paroles de son père.

"Rachel, il faudra recommencer a refaire ses valises. Nous partons pour Barcelone! J'ai reçu une meilleure offre de travail, et non, il n'est pas question que je te laisse ici toute seule!"

Mais qu'est-ce qu'il croyait? Que j'étais encore qu'une gamine? J'arrive déjà à cuire des pâtes! Et j'ai déjà 16 ans, je suis vraiment avancée pour mon âge! Il commença à faire froid et elle décida donc de rentrer au premier Starbucks le plus proche d'ou elle se trouvait a ce moment là. Elle traversa la rue et tourna la première a droite puis la troisième a gauche et entra dans le grand édifice.

« Bonjour ! » lui salua gentiment Tony, si elle devait en croire l’étiquette ou son nom était inscrit, « Que puis-je faire pour vous ? » dit-il avec un sourire.

Rachel regarda autour d’elle, elle se rendait bien compte qu’elle était vachement attrayante dans son short en jeans qu’elle avait découpé d’un pantalon qu’elle n’aimait plus et son petit top, ou quand elle levait les bras on voyait son nombril. En plus, toutes ces heures a bronzé sur le toit de la maison lui avaient laissé une couleur brune hyper canon. Même si il était vachement tôt dans la matinée elle ne voulait pas de café, elle voulait un truc plus sucré.

« Un frapuccino caramel sans café, s’il vous plaît. »

« Votre nom ? » lui répondit le jeune homme.

« Rachel. »

Normalement, c’était quelqu’un d’autre qui devait le préparer mais ce matin là, Tony était seul, donc c’était lui que le prépara.

« Comment ca se fait que tu es tout seul, Tony ? » lui demanda Rachel avec un sourire qui lui montrait ces dents bien blanches. Une vraie Américaine.

« Oh ! Eh bien mon collègue n’a pas voulu ramener ces petites fesses au boulot se matin ! » dit-il en rigolant. Décidemment rien ne le décourageais. « Comment tu connais mon nom d’ailleurs ? »

Rachel lui montra du doigt l’étiquette avec son nom dessus. Tony rigola, cette fille qui était vachement belle était marrante aussi. Elle l’attirait.

Une fois que la fille avait reçu ce qu’elle avait demandé elle voulait aller marcher, aller au parc par exemple. Sauf que, quand elle se retourna pour sortir du Starbucks elle voyait la pluie qui tombait.

« Putain ! il était censé faire chaud ! C’est ce qu’ils avaient dit a la météo ! » pensa-t-elle en soufflant fort. Elle s’assit dans le premier fauteuil assez confortable qu’elle trouva. Il fallait bien, elle était la pour un bon bout de temps ! Elle bu un peu de son frapuccino. Mhhm, délicieux !

Elle regarda passer les gens : les petits couples qui eux aussi ont été surpris par la pluie, les hommes d’affaires toujours préparé avec le parapluie peu importe ou ils aillent,…

Bidip ! Message. Marion la moche. Sa meilleure amie, même si elle était vachement bien foutue. On les appelait souvent les Bonasses du lycée.

« Ptn ! T’as vu ckoi ce temps de merde ? »

Rachel souri. Et lui répondit : « Ouais ! T’imagines même pas ou je suis ! J’suis coincée au Starbucks… » Envoyer.

Rachel regardait autour d’elle. Enfaite, il n’y avait qu’elle dans ce Starbucks ? C’est ce qui lui sembla. Et Tony ? Il est passé où ?

Elle était seule. C’est comme ça aussi qu’elle se sentait au plus profond d’elle-même. Seule.

Et c’est la que les larmes commencèrent à couler le long de ces joues.

« Hé ! »

Elle sursauta. Elle ne s’attendait pas a ce que quelqu’un la voie dans cet état.

« Faut pas te mettre dans cet état, là. Je suis sur que peu importe ce qu’il se soie passé, ça s’arrangera ! »

Elle localisa la voix. C’était Tony qui se précipita vers elle avec un balai à la main. Elle leva ces yeux vers lui. Son maquillage avait coulé, Rachel pensa bien que ce n’était pas quelque chose a voir et qu’elle devait être immonde. Elle ramassa tout son courage et lui souri, même avec les yeux mouillés, elle se leva et pris une serviette pour enlever son maquillage coulé.

« Tu veux pas rester un petit moment a coté de moi, s’il te plait ? » dit-elle en revenant a son fauteuil.

Tony regarda autour de lui et vite dehors. C’est bon, aucun client a la vue.

« Je suppose que le client est roi » lui dit-il en souriant. Elle rigola, pas spécialement parce que c’était drôle. Plutôt parce que quelqu’un allait être avec elle pendant un petit moment.

« Alors, » commença Tony pendant qu’il s’assoit, «  je suppose que tu ne veux pas parler de ce que te fais tant de peine. »  Elle hocha. « c’est ce qu’il me semblait.. Tu ne serais pas au Lycée Saint Jozef ? »

 Rachel hocha la tête « Comment tu sais ca toi ? »

Lui : « Oh enfaite je te suis. Je suis amoureux de toi ! Tu me rends dingue »

Le poing de Rachel vena heurter son bras. « Aw ! Qu’est ce que j’ai fais ? » dit-il en rigolant. Rachel s’impatienta : « allez ! Dis-moi, comment tu le sais ? »

« J’y suis aussi. Je passe plutôt inaperçu pour une fille comme toi. » Elle rigola, c’est ridicule.

« Une fille comme moi ? Je suis comme tout le monde tu sais ! » Lui, la regarda perplexe. Non, elle n’était pas au courant. « Tu ne sais donc vraiment pas que tu es la fille la plus populaire et plus belle de l’école et que tout les mecs te veulent comme petite amie ? » Rachel n’en pouvait plus, c’était n’importe quoi ce qu’il disait. « Arrête, je suis sérieux. Tout les mecs te veulent! Enfin, toi et Marion. Penses-y deux minutes, tu as déjà parlé a un mec sans qu’il commence a bégaier ? »

Rachel lui répondit tout de suite : « Oui ! Les joueurs de football américain de l’école ! »

Tony ria. « Eux exclus. »

Rachel : « Oui, toi… » dit-elle en pensant qu’enfaite c’était bien le seul qui ne commençait pas a begeiller.

« Tu ne sais pas tout le courage qu’il me faut pour te parler. » dit-il en rougissant un peu pendant que Rachel ria.

A coté de lui, Rachel avait une joie de vivre énorme.

« Je ne suis pas si intimidante que ca quand-même ! Et puis, pourquoi pas les joueurs ? » protesta le jeune fille.

« Tu es juste la plus belle fille que je connaisse. Les joueurs te connaissent tous depuis que tu as 8 ans, ils te connaissent. Même que tout le monde dit que Maxime t’aime. »

« On est juste meilleurs amis. » Le garçon n’en était pas persuadé : « peut-être que pour toi vous êtes JUSTE meilleurs amis… Lui, il  n’a que d’yeux pour toi. » dit-il avec une petite pointe de jalousie.

Le soleil brilla dans les yeux de la fille.

« Cette conversation n’a ni queue ni tête. Et c’es totalement ridicule. En plus, le soleil est de nouveau entrain de briller, il faut que j’y aille maintenant. » dit-elle en se levant.

« Attends deux minutes, s’il te plait. » dit le jeune homme en partant derrière un porte ou il y avait un panneau rouge avec écrit en lettres blanches : PERSONNEL SEULEMENT.

C’est ce qu’elle fit. Elle attendit, seule debout. Deux minutes après il revint un gilet bleu a la main.

« Tiens. » lui dit-il en lui tendant le pull. « C’est pour si au cas ou il commence a pleuvoir a nouveau. »

Fin du premier chapitre.