Californie, Los
Angeles.
Samedi, 22 juin.
"Humpfh."
Rachel respira encore une fois à pleins poumons. Elle adorait se
sentiment de liberté quand elle faisait se geste. Il était 8 heures du matin,
elle n'avait pas su dormir alors elle avait décidé d'aller faire un tour. Le
soleil commençait à se lever et le ciel avait une espèce de couleur mauve. Elle
ne voulait pas rentrer d'aussi tôt. Hier, son père l'avait annoncé qu'ils
partiraient de Los Angeles. Mais pourquoi devait son père accepter se nouveau
travail aussi loin de cette ville qu'elle adorait. Oh oui, parce qu'elle adorer
cette ville, elle l’adorait tellement qu'elle ne voulait plus jamais la
quitter! Elle se souvenait des paroles de son père.
"Rachel, il
faudra recommencer a refaire ses valises. Nous partons pour Barcelone! J'ai
reçu une meilleure offre de travail, et non, il n'est pas question que je te
laisse ici toute seule!"
Mais qu'est-ce qu'il
croyait? Que j'étais encore qu'une gamine? J'arrive déjà à cuire des pâtes! Et
j'ai déjà 16 ans, je suis vraiment avancée pour mon âge! Il commença à faire
froid et elle décida donc de rentrer au premier Starbucks le plus proche d'ou
elle se trouvait a ce moment là. Elle traversa la rue et tourna la première a
droite puis la troisième a gauche et entra dans le grand édifice.
« Bonjour ! »
lui salua gentiment Tony, si elle devait en croire l’étiquette ou son nom était
inscrit, « Que puis-je faire pour vous ? » dit-il avec un
sourire.
Rachel regarda autour
d’elle, elle se rendait bien compte qu’elle était vachement attrayante dans son
short en jeans qu’elle avait découpé d’un pantalon qu’elle n’aimait plus et son
petit top, ou quand elle levait les bras on voyait son nombril. En plus, toutes
ces heures a bronzé sur le toit de la maison lui avaient laissé une couleur
brune hyper canon. Même si il était vachement tôt dans la matinée elle ne
voulait pas de café, elle voulait un truc plus sucré.
« Un frapuccino
caramel sans café, s’il vous plaît. »
« Votre
nom ? » lui répondit le jeune homme.
« Rachel. »
Normalement, c’était
quelqu’un d’autre qui devait le préparer mais ce matin là, Tony était seul,
donc c’était lui que le prépara.
« Comment ca se
fait que tu es tout seul, Tony ? » lui demanda Rachel avec un sourire
qui lui montrait ces dents bien blanches. Une vraie Américaine.
« Oh ! Eh
bien mon collègue n’a pas voulu ramener ces petites fesses au boulot se
matin ! » dit-il en rigolant. Décidemment rien ne le décourageais.
« Comment tu connais mon nom d’ailleurs ? »
Rachel lui montra du
doigt l’étiquette avec son nom dessus. Tony rigola, cette fille qui était
vachement belle était marrante aussi. Elle l’attirait.
Une fois que la fille
avait reçu ce qu’elle avait demandé elle voulait aller marcher, aller au parc
par exemple. Sauf que, quand elle se retourna pour sortir du Starbucks elle
voyait la pluie qui tombait.
« Putain !
il était censé faire chaud ! C’est ce qu’ils avaient dit a la
météo ! » pensa-t-elle en soufflant fort. Elle s’assit dans le
premier fauteuil assez confortable qu’elle trouva. Il fallait bien, elle était
la pour un bon bout de temps ! Elle bu un peu de son frapuccino. Mhhm,
délicieux !
Elle regarda passer
les gens : les petits couples qui eux aussi ont été surpris par la pluie,
les hommes d’affaires toujours préparé avec le parapluie peu importe ou ils
aillent,…
Bidip ! Message.
Marion la moche. Sa meilleure amie, même si elle était vachement bien foutue.
On les appelait souvent les Bonasses du lycée.
« Ptn !
T’as vu ckoi ce temps de merde ? »
Rachel souri. Et lui
répondit : « Ouais ! T’imagines même pas ou je suis !
J’suis coincée au Starbucks… » Envoyer.
Rachel regardait
autour d’elle. Enfaite, il n’y avait qu’elle dans ce Starbucks ? C’est ce
qui lui sembla. Et Tony ? Il est passé où ?
Elle était seule.
C’est comme ça aussi qu’elle se sentait au plus profond d’elle-même. Seule.
Et c’est la que les
larmes commencèrent à couler le long de ces joues.
« Hé ! »
Elle sursauta. Elle
ne s’attendait pas a ce que quelqu’un la voie dans cet état.
« Faut pas te
mettre dans cet état, là. Je suis sur que peu importe ce qu’il se soie passé,
ça s’arrangera ! »
Elle localisa la
voix. C’était Tony qui se précipita vers elle avec un balai à la main. Elle
leva ces yeux vers lui. Son maquillage avait coulé, Rachel pensa bien que ce
n’était pas quelque chose a voir et qu’elle devait être immonde. Elle ramassa
tout son courage et lui souri, même avec les yeux mouillés, elle se leva et
pris une serviette pour enlever son maquillage coulé.
« Tu veux pas
rester un petit moment a coté de moi, s’il te plait ? » dit-elle en
revenant a son fauteuil.
Tony regarda autour
de lui et vite dehors. C’est bon, aucun client a la vue.
« Je suppose que
le client est roi » lui dit-il en souriant. Elle rigola, pas spécialement
parce que c’était drôle. Plutôt parce que quelqu’un allait être avec elle
pendant un petit moment.
« Alors, »
commença Tony pendant qu’il s’assoit, « je suppose que tu ne veux pas
parler de ce que te fais tant de peine. »
Elle hocha. « c’est ce qu’il me semblait.. Tu ne serais pas au
Lycée Saint Jozef ? »
Rachel hocha la tête « Comment tu sais ca
toi ? »
Lui : « Oh
enfaite je te suis. Je suis amoureux de toi ! Tu me rends dingue »
Le poing de Rachel
vena heurter son bras. « Aw ! Qu’est ce que j’ai fais ? »
dit-il en rigolant. Rachel s’impatienta : « allez ! Dis-moi,
comment tu le sais ? »
« J’y suis
aussi. Je passe plutôt inaperçu pour une fille comme toi. » Elle rigola,
c’est ridicule.
« Une fille
comme moi ? Je suis comme tout le monde tu sais ! » Lui, la
regarda perplexe. Non, elle n’était pas au courant. « Tu ne sais donc
vraiment pas que tu es la fille la plus populaire et plus belle de l’école et
que tout les mecs te veulent comme petite amie ? » Rachel n’en
pouvait plus, c’était n’importe quoi ce qu’il disait. « Arrête, je suis
sérieux. Tout les mecs te veulent! Enfin, toi et Marion. Penses-y deux
minutes, tu as déjà parlé a un mec sans qu’il commence a bégaier ? »
Rachel lui répondit
tout de suite : « Oui ! Les joueurs de football américain de
l’école ! »
Tony ria. « Eux
exclus. »
Rachel : « Oui,
toi… » dit-elle en pensant qu’enfaite c’était bien le seul qui ne
commençait pas a begeiller.
« Tu ne sais pas
tout le courage qu’il me faut pour te parler. » dit-il en rougissant un
peu pendant que Rachel ria.
A coté de lui, Rachel
avait une joie de vivre énorme.
« Je ne suis pas
si intimidante que ca quand-même ! Et puis, pourquoi pas les
joueurs ? » protesta le jeune fille.
« Tu es juste la
plus belle fille que je connaisse. Les joueurs te connaissent tous depuis que
tu as 8 ans, ils te connaissent. Même que tout le monde dit que Maxime
t’aime. »
« On est juste
meilleurs amis. » Le garçon n’en était pas persuadé :
« peut-être que pour toi vous êtes JUSTE meilleurs amis… Lui, il n’a que d’yeux pour toi. » dit-il avec
une petite pointe de jalousie.
Le soleil brilla dans
les yeux de la fille.
« Cette
conversation n’a ni queue ni tête. Et c’es totalement ridicule. En plus, le
soleil est de nouveau entrain de briller, il faut que j’y aille
maintenant. » dit-elle en se levant.
« Attends deux
minutes, s’il te plait. » dit le jeune homme en partant derrière un porte
ou il y avait un panneau rouge avec écrit en lettres blanches : PERSONNEL
SEULEMENT.
C’est ce qu’elle fit.
Elle attendit, seule debout. Deux minutes après il revint un gilet bleu a la
main.
« Tiens. »
lui dit-il en lui tendant le pull. « C’est pour si au cas ou il commence a
pleuvoir a nouveau. »
Fin du premier chapitre.